Les retraité.es se font entendre en préfecture

Les retraité.es se font entendre dans tout le pays. Ici en Vaucluse, une délégation intersyndicale a été reçue hier matin en préfecture.

Article du journaliste Haron LEVEAU, journal « La Provence » du 16 juin 2023.

Les retraités se font entendre en préfecture

Hier, une trentaine de retraités de l’union syndicale CGT du Vaucluse ont répondu à un appel national de mobilisation.
Ils se sont rassemblés devant la préfecture du Vaucluse où une délégation a été reçue.
Françoise Lichière, secrétaire général des retraités du département, faisait partie des quatre représentants vauclusiens à pouvoir s’entretenir avec la préfète. « Nous sommes venus pour
témoigner de notre mécontentement, et même de notre colère. », déclarait Françoise Lichière à la sortie de la préfecture.

Les retraités sont présents depuis janvier dans toutes les manifestations contre la réforme des retraites. Hier, ils ont aussi pu faire passer des revendications spécifiques aux retraités.
Ils souhaitent ainsi une hausse des pensions, davantage de services publics et plus d’investissement dans le domaine de la santé. Ce n’est pas la première fois que les retraités se rendent à la préfecture. « Ça n’a pas toujours été le cas, mais là, on a une bonne écoute », se réjouit Michel Solbes, membre de l’union syndicale des retraités du Vaucluse.

 

Article du journaliste F.C., journal « La Marseillaise » du 16 juin 2023.

Des retraités relégués en zone rurale

Une délégation de quatre syndicats a été reçue jeudi en préfecture. Le manque d’accès aux services publics et aux soins est prégnant en Vaucluse.

Si Avignon est la ville centre en Vaucluse, elle est loin d’être centrale géographiquement dans le département. Certains habitants se retrouvent éloignés des grands pôles d’accès aux soins et services publics. Une carence encore plus marquée pour les retraités. « À Piolenc, un bus itinérant passe chaque mardi pour aider dans les démarches mais il faut prendre rendez-vous et les agents ne sont pas du tout assez formés aux problèmes de CAF, de sécu ou d’impôts, tout est dématérialisé », décrit Annie Testas, déléguée de la Fédération générale des retraités de la fonction publique (FGRFP). Ce jeudi matin, elle était reçue en préfecture de Vaucluse, au sein d’une délégation composée d’autres représentants syndicaux, Françoise Lichière (CGT), Jacques Fassié (FO) et Daniel Gressier (FSU). Ce dernier, vivant à l’Isle-sur-la-Sorgue, voit les créneaux d’ouverture du centre des impôts se réduire considérablement. Et les délais grandissent. « On m’a envoyé à la cité administrative d’Avignon où il y avait une queue monstre », regrette-t-il.

Une cinquantaine de personnes s’est rassemblée devant la préfecture, suivant un mot d’ordre national. « Ce n’est pas parce que Macron a fait passer en force sa réforme des retraites que les jeux sont faits », introduit Jacques Fassié, qui l’a martelé lors de l’entrevue avec le directeur de cabinet de la préfète. Avec seulement 0,8%d’augmentation des pensions l’an passé, les retraités prennent de plein fouet l’inflation galopante. « Depuis 2017, notre perte moyenne de pouvoir d’achat est de 7,4% », chiffre Daniel Gressier. « On voit de plus en plus de retraités devoir se nourrir dans les associations caritatives », déplore Françoise Lichière.

 

Photos du rassemblement par Michel SOLBES.

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